Gia Christie Winter-Hope

« une étoile dans le ciel guidera mon chemin »

Mon prénom est court, alors je n'ai pas de surnom. Mais quand j'étais petite, avec ma soeur, j'étais Christie quand nous étions des agents secrets. J'ai vingt-deux ans depuis peu. Je suis une Éclaireuse, dans le groupe qui explore le secteur nord de la forêt. J'ai une soeur, Emeline Dana, et mes parents sont scientifiques. Du moins, c'est ce dont je me rappelle. J'avait beaucoup d'amis hors de la maison, mais ici, je m'entends bien avec tout le monde, même si j'apprécie particulièrement Erwan MacLahan.

the one you really are

∞ Ton physique :: Je suis plutôt grande, enfin je mesure un mètre soixante-neuf. Mes cheveux ont tendance à onduler voire boucler lorsqu'ils sont longs, c'est pour ça que je les garde coupés courts ou mi-longs. J'ai les yeux gris-bleus, tout dépend de la lumière. J'ai une cicatrice en forme de croissant de lune au creux du poignet droit, mais je ne sais pas d'où elle vient, je l'ai découverte en arrivant ici. J'ai la peau claire mais sans être blafarde, et je bronze assez rapidement. Je suis plutôt fine, assez souple -je faisais de la gymnastique- et raisonablement agile.
∞ Ton mental :: Je suis en général assez calme, même si je peux entrer dans une colère noire pour un rien si je suis fatiguée. Je suis mélancolique, parfois, rêveuse, souvent, et attentive, tout le temps. Amicale, joueuse et chaleureuse, mais quelquefois solitaire et renfermée. J'ai aussi beaucoup d'imagination et je laisse rarement tomber, je suis assez têtue. Je m'attache très -trop- vite aux gens, et j'ai tendance à les surprotéger par la suite. Je n'hésite jamais à laisser tomber un groupe d'amis pour un ami qui a besoin de moi, et je suis toujours à l'écoute.

your feelings

∞ A ton avis, pourquoi es-tu dans la maison ?
→ Je ne sais pas pourquoi je suis dans la maison. Enfin, ma raison me dit que la maison est là pour nous protéger de quelque chose, mais lorsque je fais des cauchemars, j'ai du mal à me défaire du sentiment que je suis ici à cause du sadisme de quelqu'un qui voulait simplement me séparer de ma mère et de ma soeur.
∞ Si tu pouvais rentrez chez toi, le ferais-tu ? Pourquoi ?
→ Bien sûr que je rentrerais chez moi si je le pouvais. Je veux dire, j'aime bien être ici, on s'entend tous bien, on est responsabilisés, mais je voudrais retrouver ma mère et ma soeur. Ne pas savoir ce qu'elles sont devenues est une torture. Elles me manquent. Nos soirées d'hiver devant la cheminée me manquent. Notre complicité me manque. Oui, je rentrerais chez moi si je le pouvais.

behind the web

Je m'appelle BATMAN. C'est pas vrai mais je ne vous dirai pas comment je m'appelle~ Mon pseudo c'est princessecapricieuse, j'ai vingt ans et je vis à côté de Lyon (INSA LYON FOREVER). Je keaffe grave le forum (en même temps je dis ça mais je l'ai créé avec Erwan (alias louvesolitaire) haha. Mais j'vous nem quand même mes z'agneaux !

« je suis désolé mademoiselle »

Il était tard, ce soir-là. Un soir de novembre, où le vent hurlait dans les branches nues des arbres. Je venais de fêter mes seize ans, et je portais la jupe longue offerte par Emeline. Le bracelet en argent, cadeau de ma mère, était à mon poignet, et je crois que je ne l'ai jamais enlevé. Il était presque neuf heures lorsqu'on sonna à la porte. Ma mère, occupée à finir de ranger la cuisine, me demanda d'aller ouvrir. Un homme en uniforme se tenait devant la porte, et je cessai de respirer. « Madame Phoebe Winter-Hope ? » Sa voix était chargée de quelque chose que je n'identifiai pas tout de suite. Comme s'il cherchait à garder sa voix neutre malgré un sentiment puissant. « C'est sa fille, elle est occupée. Que puis-je faire pour vous ? » Je vis son visage se décomposer, et il soupira en fermant les yeux. « Je suis l'aide de camp de votre père. Je l'étais. Je suis désolé, toutes mes condoléances à vous et à votre famille. » Puis, avant que j'aie pu réaliser ce qu'il venait de dire, il me tendit une lettre adressée à ma mère et tourna les talons. Je m'écroulai. Mon père était mort, et c'était à moi de l'annoncer à ma mère.

« je crois que je t'aime »

Un an après la mort de mon père, j'ai rencontré quelqu'un. Il était dans ma classe, grand, brun, les yeux rieurs et toujours un sourire en coin. Nous avons rapidement pris l'habitude de passer du temps ensemble, et petit à petit, je suis tombée amoureuse. Il était charmant, il me faisait rire et il n'hésitait pas à me serrer dans ses bras quand il sentait que je n'étais pas bien. Oui, je crois que je suis tombée amoureuse, vraiment. Et puis un jour, j'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai pris à part, pour lui parler. J'étais prête à lui révéler mes sentiments, mais il m'a prise de court et m'a embrassée avant que j'aie pu dire un mot. Je n'ai hésité qu'une demi-seconde avant de lui rendre son baiser. « Je crois que je t'aime. » Sa voix était hésitante, mais ses mains sur mon visage étaient des plus assurées. « Moi, je sais que je t'aime. » A ma réponse, un immense sourire se peignit sur son visage et il me souleva de terre en me serrant fort contre lui, son visage dans mon cou.

« je ne comprends pas »

Il était tôt ce matin-là, lorsque Gia émergea d'un sommeil agité. Une douleur sourde pointait au creux de son ventre, mais elle choisit de ne pas y prêter attention. Elle avait quelque fois mal au ventre comme ça, mais ce n'était jamais grave. Une journée normale s'annonçait. Mais ce ne se passa pas comme Gia l'avait prévu. Au milieu de matinée, elle perdit connaissance en plein cours, à cause de la douleur qui avait atteint un degré jamais égalé. Elle se réveilla dans un lit blanc, des tubes dans le bras et des machines qui bipaient dans le fond sonore continu d'un hôpital. Harael lui tenait la main. Un médecin entra dans la pièce avant que les amoureux aient pu échanger un seul mot. « Bonjour mademoiselle, je suis le docteur Vareille. Vous êtes en train de faire une fausse couche, il faut qu'on vous opère de toute urgence mais nous avions besoin de votre accord. » Gia resta un instant sonnée. Une quoi ? Elle chercha du réconfort dans les yeux de Harael, mais il avait le regard perdu au loin et le visage fermé. Il lâcha la main de Gia et sortit de la pièce sans un mot. Elle ne devait jamais le revoir. « Pardon ? Je ne comprends pas comment.. » Le médecin la coupa d'un geste de la main. « Mademoiselle, le moment n'est pas de savoir comment. Nous devons vous sauver la vie. Pouvez-vous signer ce formulaire ? » Gia acquiesça, encore sonnée. Personne ne devait savoir, jamais. Elle ferma les yeux. Elle n'avait que dix-huit ans.

« bienvenue dans la maison »

Je me redresse de la table d'auscultation. C'est là qu'on m'a conduite après que je me sois réveillée entre deux sacs de pommes de terre, au milieu de la cave. Dans l'ascenseur, comme ils disent. La jeune fille qui m'a examinée -elle ne doit pas avoir plus de mon âge- me demande comment je me sens d'une voix tranquille. « Un peu bizarre. On est où ici ? » Elle me sourit, range son stéthoscope, me tend une chemise blanche et un pantalon noir avant de s'asseoir sur son bureau, en face de moi. « Nous sommes dans la Maison. Aedes, si l'on en croit le fronton. Je ne connais pas notre situation géographique, personne ne la connaît. Tout ce que je peux te dire, c'est que la maison est au milieu d'une forêt très dense et peuplée de bêtes dont tu n'aimerais pas faire la connaissance. Nous sommes en 2548 et... » Je ne la laisse pas finir. « C'est impossible ! Nous sommes en 2545. Je ne sais, parce que mon père est mort il y a trois ans et que demain, nous allons au cimetière avec ma mère et ma soeur. » Elle hoche la tête de gauche à droite et continue. « Les trois dernières années de ta vie ont été effacées de ta mémoire. Comme pour tous ceux qui arrivent ici. Je ne sais pas pourquoi. Ton dossier indique que tu es née en 2526, tu as donc vingt-deux ans. Et tu t'appelles... » Je l'interromps une nouvelle fois. « Gia Chistie Winter-Hope. Je sais. » Elle referme mon dossier -enfin je suppose que c'est mon dossier- et me sourit. « Bienvenue dans la Maison Gardienne, Gia. »