| Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses | |
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Auteur | Message |
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► posts : 146 ► dans la maison depuis : 23/06/2014 ► âge personnage : 22
| Sujet: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mar 24 Juin - 20:47 | |
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La méfiance est la meilleure des défenses
Tralen Ewlakoäl «Je n'ai confiance qu'en deux personnes, la première c'est moi et l'autre ça n'est pas vous.» Je m'appelle Tralen Ewlakoäl. J'ai 22 ans apparemment. Je veux être éclaireur. Orphelin depuis l'age de sept ans j'ai grandis dans un foyer d'accueil. J'ai plus de famille. Tous mort. Juste une amie, Vay. Elle est même plus qu'une amie. Ya pas de mots pour ça. Ne vous avisez pas de parler d'elle, vous en parleriez mal. Demandez moi. A la limite... J'ai vécu trois ans seul dans les montagnes. Ça m'a appris deux trois trucs en orientation et en survis. Je sais fabriquer des outils et des armes de base s'il y a besoin. Et si vous avez réussi à obtenir ma confiance aussi...
the one you really are ∞ Ton physique :: Tralen mesure un mètre quatre vingts. Les yeux bleu gris et le teint basané. La vie dans les montagne l'a rendu svelte tout en le rendant assez fort. Il n'est pas particulièrement agile, mais il est très endurant et peu courir assez longtemps sans problème. Sur son bras droit il a six cicatrices alignées dans le sens de la longueur. ∞ Ton mental :: Tralen est en général quelqu'un d'assez calme et qui parle peu. Ayant vécu trois ans loin de tout dans le calme des montagnes, il n'aime pas l'agitation et les bruits de la ville. La vie loin des hommes l'a rendu solitaire et il a l'habitude de subvenir à ses besoins sans l'aide de personne. Les montagnes lui ont appris à s'orienter sur des terrains inconnus et à chasser. Il a pu également apprendre à faire les outils et les armes de base nécessaire à la survie. C'est quelqu'un de distant qui n'accorde sa confiance que très difficilement. Dans le foyer ou il a grandi il n'a jamais été traité qu'avec du dégoût et de l'indifférence et il a appris à le rendre aux autres. Si la plupart des gens ne reçoivent de lui qu'un regard méfiant, Vaiaï, la seule personne ayant réussi à décrocher se confiance depuis la mort de ses parent a pu découvrir un homme honnête et plein de respect, qui fera tout pour aider ses amis. your feelings ∞ Pour qui serais-tu prêt(e) à te sacrifier ?→ Vay. Elle est tout pour moi. Elle m'a soutenu pendant presque neuf ans. On a grandis ensemble. Je ne sais pas ou elle est. Et je la retrouverai. ∞ Si tu pouvais rentrez chez toi, le ferais-tu ? Pourquoi ?→ Chez moi ? Je n'y suis pas retourné depuis la mort de mes parents. J'aimerai bien y retourner oui. La vie était simple en ce temps là. J'avais encore des rêves... Mais ca serai inutile. Il ne reste plus rien de moi là bas. Rien que des larmes et du sang. behind the web Je m'appelle Ian. Mon pseudo c'est Tralen à peu près partout ou j'ai déjà été. Ca a été Xöhr aussi à un moment. C'est Gia qui m'a recruté. J'habite à Lyon pour encore quelques années et... on peux faire plus détaillé mais pas sur une fiche de présentation.
Dernière édition par Tralen Ewlakoäl le Mar 8 Juil - 0:30, édité 13 fois
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► posts : 146 ► dans la maison depuis : 23/06/2014 ► âge personnage : 22
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mer 25 Juin - 20:59 | |
| Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je reprends conscience dans une petite pièce sombre. C’est quoi cet endroit ? Je ne me souviens plus de rien, tout est sombre dans mon esprit et ce que j’ai fait ces derniers jours est flou, lointain. Trop lointain. J’ai mal dans tout mon corps et je n’arrive pas à faire le point avec mes yeux. Qu’est ce qu’il m’est arrivé bordel ? Je reprends petit à petit le contrôle de mon corps. Autour de moi il y a des caisses et des sacs remplis de nourriture. Ce que je pensais être une pièce semble en fait être un ascenseur. En mouvement vraisemblablement. Mes vêtements ne sont plus les mêmes que ceux de la veille et... Oh non ! C’est pas vrai ! J’ai perdu le silex que j’avais trouvé la veille. Ça m’aurait permis de faire du feu pendant plusieurs mois. Il faudra se contenter du bout de bois habituel... J’ai faim. Pourquoi j’ai faim ? La veille j’avais mangé de la viande. Le meilleur repas depuis plusieurs semaines. Un ours affaibli qui passait par là que j’avais achevé. De quoi manger pour les dix prochains jours. Ça aussi je l’ai perdu apparemment... J’ai faim ! Je me lève pour m’approcher d’un sac de nourriture, mais ma tête se met à tourner et ma vision s’obscurcit. Bon sang mais qu’est-ce qu’il s’est passé ! Je titube et retombe. Pas en si bonne forme que ça apparemment... La pièce devient de plus en plus sombre et je me sens sombrer dans l’inconscience. Juste avant de que je m’évanouisse, la porte de l’ascenseur s’ouvre en laissant apparaître trois silhouettes. « - Hey regardez y en a un nouveau ! » Des Hommes ? Danger ! Fuit ! Mon corps ne répond plus. « - Ne... m’approchez... pas... » Noir.
J’ouvre les yeux à nouveau dans une autre pièce que précédemment. Quelqu’un a dû me déplacer. Mes vêtements sont encore différents. Décidément... Je suis dans un lit et mon corps à l’air en meilleur état que dans l’ascenseur. Une jeune fille s’approche de moi. « - Ah t’es réveillé ! T’avais pris un sacré coup sur la tête. T’inquiète pas je t’ai soigné. Mais ne bouge pas trop encore d’ici demain ça ira mieux...» Tout en parlant elle tourne autour de moi en m’examinant. Je la repousse, méfiant mais, persistante, elle continue de m’ausculter. Je finis par comprendre qu’il s’agit d’une infirmière. « -Vous êtes infirmière ? » Elle arrête de m’ausculter et me regarde dans les yeux. Elle a le regard clair et n’a pas l’air de me vouloir du mal. Elle souris et me montre du doigt la croix rouge sur fond blanc au-dessus de la porte. Je me détends enfin. De tous les hommes, les médecins portant la croix rouge sont les seuls à qui ont peut faire confiance. J’arrête enfin de la repousser et la laisse s’occuper de moi. « - Tu t’appelles Tralen c’est ça ? C’était marqué dans ton dossier. - Mon dossier ? Quel dossier ? Et je suis où au fait ici ? - Tu es dans la maison Aedes. C’est tout ce qu’on sait. On est tous arrivé de la même façon que toi : par l’ascenseur qu’est dans la cave. C’est une maison au milieu d’une forêt. On n’en sait pas plus. - D’accord. Je sais pas ce que je fous là, mais je m’en moque. Je dois retrouver une amie et si tu me dis qu’on est paumé je dois me grouiller pour pas la manquer. Je sais à peu près où elle sera dans un mois alors je dois me dépêcher. » Sur ces mots je la repousse et me relève... Pour m’écrouler sur le sol. La jeune fille me rattrape de justesse. « -Je t’ai dit que tu ne devais pas te lever avant demain ! T’es encore trop faible et tu n’as rien mangé depuis plusieurs jours apparemment. - J’ai mangé de l’ours hier soir... » Mais elle a raison sur un point : je suis étonnamment faible... C’est bizarre cette histoire... Autant me reposer un jour comme elle le dit. J’ai un mois pour retrouver Vay au lac de Sainte Victoire je peux bien attendre un peu. Tout d’un coup j’aperçois le regard gêné de l’infirmière. « Ya un autre truc qu’il faut que tu saches... J’imagine que tu penses qu’on est en 2545... En réalité nous sommes en 2548... 2548 ? Qu’est-ce qu’elle raconte. Je regarde machinalement mon bras droit. Six ? Pourquoi y en a six ? Il y en avait trois hier ! - Mon bras ! Vous avez touché à mon bras ? C’est vous qui avez fait ces trois autres cicatrices ? - Celles sur le bras droit ? Non elles étaient là quand tu es arrivé. Et puis elles ont l’air assez vieilles. Pourquoi ? C’est quoi ces cicatrices ? » Je n’entends même pas sa question et je jette à nouveau un regard à mon bras. C’est vrai qu’elles ont l’air vieilles. Et puis elles sont comme les trois autres, ce qui veut dire que c’est moi qui l’ai ait tracées. « - 2548 ! Mais c’est pas possible. Pourquoi je ne me souviens de rien ? - Ta mémoire a été effacée. Tu ne te souviens plus des trois dernières années que tu as passée avant d’arriver ici. C’est pareil pour nous tous. - Mais mon rendez-vous ! J’y ai été ? Et Vay ? J’ai retrouvé Vay ? C’est impossible. Je lui avais promis que je la retrouverai ! L’infirmière me voit commencer à paniquer et me prend pas les épaules. - Calme toi ! Ça ne t’aidera pas à la retrouver cette Vay. Et puis c’est qui Vay ? Si tu me racontais ton histoire ? » Je suis effondré. J’ai perdu trois ans de ma vie. Trois ans pendant lesquels tout ce que j’ai fait m’a été enlevé ? Est-ce que j’ai réussi à atteindre le lac à temps ? J’ai retrouvé Vay ? Mon dieu... Je regarde l’infirmière. Elle est douée. Sa présence m’apaise. Je regarde à nouveau la croix rouge, symbole de confiance. Je ne sais plus où j’en suis. Mais si ça fait réellement trois ans que j’ai mangé cet ours. Une journée ne changera rien. Je partirai demain. Mais pour l’instant, si je lui raconte mon histoire elle pourra peut-être m’aider. « Vay c’est une amie du foyer. Faut que je la retrouve. C’est un peu compliqué comme histoire laissez moi commencer du début. » Tout cela est tellement bizarre... Je la regarde à nouveau. J’inspire un grand coup pour rassembler ma mémoire et me mets à raconter...
Dernière édition par Tralen Ewlakoäl le Mar 8 Juil - 11:45, édité 9 fois (Raison : Diverses corrections orthographiques) |
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► posts : 146 ► dans la maison depuis : 23/06/2014 ► âge personnage : 22
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Jeu 26 Juin - 6:37 | |
| - 1. La fin de l'enfance:
C’était pendant l’été 2533, j’avais sept ans. Cette année là mes parents et moi étions partis en vacances en Bretagne, pas loin des ruines de l’ancienne ville de Vannes. On entendait parler d’une guerre qui avait été déclarée entre les Etats-Unis d’Amérique et l’union Iranique et quand j’y repense, mes parents semblaient assez inquiets. À l’époque je n’y avais pas vraiment prêté attention. J’avais sept ans après tout. Pour dire vrai, à cette époque je ne savais absolument pas l’état dans lequel le monde se trouvait. Par je ne sais quel miracle mes parents m’avaient toujours gardé dans des endroits préservés des massacres et de la destruction. Grâce à eux, et contrairement à beaucoup d’autres, j’ai eu un début d’enfance heureuse. Malheureusement cela n’était qu’un début...
Ce soir-là nous étions encore à la plage. Il faisait beau et l’eau était encore chaude. Je crois me souvenir que je m’amusais beaucoup. J’avais voulu rester et mes parents n’avaient pas été très difficiles à convaincre de prendre le diner sur la plage. Ma mère et moi faisions un château de sable pendant que mon père préparait le repas. Il devait être aux alentours de huit heures du soir et ma mère m’avait envoyé nager. Il faisait encore chaud et je crois qu’elle voulait un peu de temps seule avec mon père. Ils s’aimaient... Je crois...
Tout est allé très vite. Tout d’un coup, une grande lumière suivi d’un grand bruit à retenti du coté de la ville. La cathédrale qui venait de fêter son millénaire d’existence n’était plus là. Sans que je comprenne ce qu’il se passait, je vis mes parents me faire signe de m’éloigner de la cote et de mettre la tête sous l’eau tout en courant pour me rejoindre. Ayant confiance en eux alors je les ai écoutés sans poser de question. Au moment où je plongeais, la même lumière qu’auparavant, apparu. Mais cette fois un fort courant m’éloigna soudain de la côte et je manquais de me noyer. Une fois que j’eus réussi à remettre la tête hors de l’eau je regardai vers la plage. Enfin ce qui avait été la plage. Si vous avez déjà vu un paysage après le passage d’une bombe vous savez très bien ce que je vis à ce moment, tous les cratères sont exactement pareil. Si vous n’en avez jamais vu cela ne sert à rien que je vous le décrive, vous ne comprendriez pas et cette vision ne doit pas être partagée. Quand j’eus rejoint ce qui restait de la côte — le sable avait disparu — mes parents n’étaient plus là. Au milieu de ce carnage et sans mes parents je me mis à pleurer en les appelant. Je pleurais encore quand les secours sont arrivés.
À cette époque je ne connaissais même pas l’existence de ceux qui portent la croix rouge. Les secours. Je n’avais connu que mes parents et quelques autres personnes. Et tous ne m’avaient montré que respect et bienveillance. Aussi j’accueillais leur présence et leur aide avec beaucoup de gratitude. Il faut dire aussi que je n’avais que sept ans et que bien que je ne le sache pas encore. Je venais de perdre mes parents...
Dans les jours qui suivirent j’habitais avec les secours. Personne n’ayant pris la peine de me dire qui ils étaient — Dans un monde tel que le nôtre, qui aurait pu penser qu’on puisse l’ignorer —je leurs attribuai le nom de « ceux qui portent la croix rouge », cette façon de vous désigner m’est resté. Avec beaucoup de tact ils m’expliquèrent ce qu’il s’était passé. La guerre, l’implication de la France, la punition de l’Union Iranique. J’ai eu de la chance qu’ils disaient. Une bombe propre de classe 4. Très peu de radiations. Aucun danger pour moi à long terme. Ils ont tout fait pour que je ne ressorte pas trop traumatisé de cet événement et je dois dire qu’ils s’en sont assez bien sorti. Grâce à eux je surmontais assez vite l’épreuve. Il faut dire que j’avais sept ans. Je ne comprenais pas tout.
J’ai un profond respect pour ceux portant la croix rouge. Il faut dire que c’est les derniers à m’avoir témoigné de la gentillesse et du respect. C’est quand je les ait quittés qu’a véritablement commencé mon malheur. C’est quand je les ait quittés qu’a véritablement fini mon enfance. Une fois qu’ils furent certains que je m’en étais remis, ils me placèrent là où l’ont s’occuperait de moi.
C’est comme ça que, un mois après l’accident, j’arrivai dans le foyer pour Orphelin de la Nouvelle Vannes.
- 2. La vie au foyer:
Très objectivement, le bâtiment ou s’était établi le foyer était assez beau. Une grande maison en pierre de trois étages avec un grand jardin à l’arrière. Elle était construite dans un style assez particulier, faisant penser aux vielles maisons du XXIIIème siècle tout en ayant l’air assez moderne. La maison avait l’air jolie et accueillante.
Mon accueil se passa un peu moins bien. En cette période de début de conflit de nombreuses attaques avaient eu lieu dans la région et le foyer était surpeuplé. J’ai grandi dans les Alpes voyez vous, dans un petit village calme avec deux mille habitants au maximum. Ce foyer était beaucoup trop peuplé pour moi, aussi, ayant peur de l’endroit, je me renfermai sur moi-même. Les gérants ne comprirent pas ma peur et se mirent à me crier dessus pour j’arrête de pleurer. Ils finirent par abandonner et me laissèrent vivre ma vie dans mon coin. Les autres enfants comprirent vite que j’avais le profil de la parfaite victime et se mirent à me maltraiter. La première année passa ainsi. Je fis tout de même mes marques et arrêtai de pleurer. Mais mon image était placée et mes relations avec les autres ne s’améliorèrent pas pour autant. J’avais huit ans à l’époque et j’avais grandi dans un monde ou personne ne m’avait jamais maltraité. Je ne savais pas comment réagir. Un jour que je m'étais une fois de plus tabassé par les autres, une jeune fille, d’approcha de moi : «— Pourquoi tu te laisses faire ? dit-elle avec sa voix enfantine, Il suffirait que tu leur tiennes tête. » Ce fut ma première rencontre avec Vay. D'un an plus jeune que moi, elle était arrivée dans le foyer quand elle avait cinq ans. Son père et sa mère étaient morts dans un accident de voiture et le reste de sa famille n’avait pas survécu à la précédente guerre. Son arrivée s’était mieux passée que la mienne et n’avait pas eu de soucis pour s’intégrer. Cependant, bien que très jeune, elle n’aimait pas voir quelqu’un se faire maltraiter et avait décidé de m’aider. « Ils sont nuls avec toi. Mais t’es un peu nul avec toi aussi. » Me dit-elle un jour. Je ne la remercierai jamais assez. Quand les autres virent qu’elle me parlait ils se mirent à la traiter comme moi et nous devînmes très vite coupé des autres enfants. Cela n’avait pas l’air de la déranger. D’après ce qu’elle disait elle ne les aimait pas non plus. Les années passèrent. Vay et moi nous rapprochâmes énormément et une complicité toujours grandissante nous liait de plus en plus, ce qui nous éloignait également de plus en plus des autres. Après quatre ans nous nous connaissions par cœur. D’un simple regard nous nous comprenions. Nous échangions nos rêves, nos espoirs, nos chagrins. On s’inventait beaucoup d’histoires ensemble. Il y eu bien sûr quelques accrocs quand nos pubertés respective survinrent. Des changements se firent en elle comme en moi et je n’étais pas capable de tout comprendre ce qui lui arrivait et des mes premières pulsions apparurent. Nos premières disputes eurent lieu. Mais loin de nous éloigner notre relation devint plus profonde, plus adulte. Ne vous méprenez pas, bien que nous étions très proches, nous ne formions pas un couple. Pour être honnête, nous n’en avons jamais parlé et, jusqu’à très tard, je n’y ai même jamais pensé. Le concept même était inutile : nous étions déjà tout l’un pour l’autre, nous partagions tout... Et nous étions mis à l’écart par les autres qui, de toute manière, nous traitaient « d’amoureux » depuis que nous nous étions rencontrés. Nous nous aimions cela est sûr. Savoir quelle était la nature de cet amour n’importait pas. Vay était devenue le seul pilier de mon monde et je devais tout faire pour la protéger. Ça n’était de toute façon qu’un juste retour des choses.
Peut-être que vous commencez à comprendre ce que représenta Vay pour moi. Et peut-être que vous voyez pourquoi je dois la retrouver. Mais mon histoire n’est pas finie.
Tel que je vous le dis j’avais l’air heureux dans ce foyer. Et dans un sens c’est vrai. Vay éclairait mes journées et sa présence me permettait de tenir. Elle me permettait de supporter tout le reste. Les enfants qui ne m’aimaient pas se mirent à nous haïr en grandissant. Et les petites agressions qu’ils me faisaient subir s’aggravèrent. Avec l’avancée de la guerre de plus en plus d’orphelins arrivaient et les gérants en avaient plus qu’assez des conflits et ils me tenaient pour responsable de ceux-ci. Aussi je me voyais assigner les corvées les plus embêtantes. Je n’ai pas grandi dans la misère comme d’autre, aussi je ne me plaindrai pas. La vie au foyer était acceptable. Juste oppressante. Et mis à part Vay, cela manquait cruellement de la bienveillance qui avait marqué mon enfance... Bienveillance qui semblait avoir été effacée de la Terre par cette guerre. Vay en était la dernière protectrice et je devais la protéger pour ça. Et pour d’autres raisons aussi. En grandissant le corps de Vay à bien sûr évolué et alors qu’elle était une petite fille banale adolescence l’a vu devenir très belle. Pour ma part ca ne changeait pas grand-chose, elle était mon amie depuis bien trop longtemps pour que je ne sache pas déjà à quel point elle était belle. Les autres en revanche la redécouvrir et, bien qu’ils nous haïssaient toujours, ils se mirent à désirer Vay. Cela lui posa quelques problèmes. Ils commencèrent à lui faire des avances et elle eut le plus grand mal à les éconduire. Une sorte de pari s’était fait entre les autres garçons. Au début cela restait propre. Puis cela devint violent. En grandissant et grâce à Vay j’avais pris de l’assurance et au début je la protégeais quand les autres devenaient trop insistants. Nous avions essayé de prévenir les gérants, mais ils étaient trop occupés à gérer tout l’orphelinat et de toute manière ils me considéraient encore comme un geignard ayant peur de tout. Nous nous débrouillâmes donc tous seul. Jusqu’à un beau jour ou tout dégénéra. Vay avait quatorze ans, j’en avais quinze. L’année avait bien commencée et l’annonce avait été faite que la France s’était retirée de la guerre. Trop de pertes. Les jours allaient donc s’éclaircir. Nous étions Vay et moi à notre habitude dans un coin au fond du jardin. Depuis quelques temps nous parlions beaucoup de ce qu’il se passerait après le foyer. J’allais avoir seize ans dans quelques mois et j’aurais alors le droit de partir. Et si je le demandais, Vay pourrait m’accompagner. Nous nous imaginions aller dans les alpes, se construire une maison, vivre ensemble loin de tout. Alors que nous étions en train de choisir le lieu idéal pour notre cabane, un groupe de quatre garçons arrivèrent. Ils avaient le regard bizarre. Vay et moi nous regardâmes, ces quatre-là étaient les « prétendant » les plus assidu de Vay, la conversation promettait d’être intéressante. Je n’ai jamais compris ce qu’il leur a pris ce jour là. Peut-être leur stupide pari qui arrivait à expiration. Dans tous les cas je ne leur pardonnerai jamais. Ils ont détruit mon bonheur. Le plus gros des quatre pris la parole : «— Vaiaï maintenant tu choisis l’un d’entre nous ! — Allez vous faire foutre, si je dois choisir quelqu’un je prends Tralen. Lui au moins il cherche autre chose que mon corps — Tralen ne compte pas ! cracha-t-il, choisis. — Allez vous faire foutre j’ai dit ! — Très bien... Ils nous sautèrent dessus. Je fus immobilisé par trois d’entre eux pendant que le gros s’en pris à Vay. Je me débattais comme un dingue, ses intentions n’étaient que trop claires. Il partait du foyer le lendemain et se moquait complètement de ce qu’il pouvait se passer ici. La France avait beau être sortie tout juste de la guerre, le pays était encore trop détruit pour que la justice marche correctement. Il allait profiter de sa dernière journée au foyer puis allait disparaître. Et je ne pouvais rien y faire. Vay avait aussi bien compris que moi ce qui allait se passer et sa réaction ne se fit pas attendre. Elle se leva d’un coup poussa le gros contre un arbre et s’enfuit dans la maison. Elle me laissa lâchement derrière direz-vous, mais très honnêtement, qu’aurait-elle pu faire d’autre. Elle n’était pas de taille contre quatre garçons et risquait beaucoup plus que moi. Je m’attendais à voir les quatre se venger sur moi, mais au lieu de ça, ils me lâchèrent subitement. Quand je me relevai je compris pourquoi. En le poussant, Vay avait envoyé le gros contre une branche cassée de l’arbre. Elle n’avait pas suffisamment de force pour qu’il se fasse mal mais le gros avait trébuché. Et il s’était empalé sur la branche...
Une fois libéré des trois abrutit et remis du choc de la vision du gros sur la branche je courus pour rejoindre Vay. Il fallait lui dire, la rassurer, il fallait que je sois là. Je la trouvai dans sa chambre. Au regard qu’elle me jeta quand elle me vit entrer je sus qu’elle savait ce qu’il s’était passé. Je m’approchai d’elle et la pris dans mes bras. Elle était dans un état déplorable. Elle avait eu peur de se faire violer et juste après ça elle avait tué un homme. Elle était au bord de la folie. J’ai réussi à la calmer. J’y ai passé la nuit, mais à grand renfort de mots, de regard, de câlins et de silence, elle avait arrêté de pleurer et de s’en vouloir. Tout allait bien se passer. Ça n’était pas sa faute à elle. Il n’avait rien pu tenter. Elle s’était juste défendue. Quand elle se fut enfin calmée, Vay posa son regard dans le mien. Enfin, pour être plus exacte elle m’envahit avec son regard avec une résolution et des sentiments que, si je les avais déjà vu auparavant, je ne les avais jamais vu avec autant d’intensité. Elle m’embrassa. Pour la première fois. « — Merci d’être là.»
Le lendemain elle fut exclue. Malgré tous nos efforts pour expliquer ce qu’il s’était passé, les gérants ne voulaient plus de Vay dans le foyer. Sans la moindre hésitation je décidai de partir avec elle. Je n’en eus pas le droit. « —Trop jeune, il faut attendre seize ans, discute pas » Nous étions effondrés. Nous nous fîmes alors la promesse de se retrouver au dehors. Dans quelques mois je pourrai partir. Si je n’arrivais pas à m’enfuir avant. Nous nous fixâmes rendez-vous dans les Alpes près d’un lac que nous avions vu dans un livre et qui me rappelait de bon souvenir de ma vie d’avant. Pourquoi les Alpes plutôt que dans la ville ? Parce qu’avec ce qu’il s’était passé, il valait mieux pour Vay de s’éloigner. Dans le foyer les enfants n’étaient pas dangereux et à deux nous aurions pu nous débrouiller. Dans la ville et toutes seule c’était beaucoup moins sûr. Il y avait un village pas loin du lac. Elle m’attendrait là-bas.
Elle partit donc le lendemain. Cette journée fut terrible pour moi, aussi je ne m’y attarderai pas.
Au cours des mois qui suivirent, j’ai essayé plusieurs fois de m’enfuir. À chaque fois ce fut un échec. Malgré la fin de la guerre la zone où était le foyer était encore bien gardée et je me fis rattraper à chaque fois. Ma vie dans le foyer était un enfer. Sans Vay, j’étais seul, horriblement seul. Les autres enfants me faisaient payer la mort du gros. Les gérants m’ignoraient toujours autant. La haine que je ressentais déjà pour eux s’amplifia. Je me renfermais sur moi-même et attendais impatiemment mes seize ans pour enfin pouvoir retrouver Vay.
Quand ils arrivèrent enfin, je me rendis dès le matin au bureau des gérants et leur annonçai mon départ. Comme nous étions mi-mars et que le temps s’était réchauffé depuis longtemps ils me laissèrent partir sans problème. A dix heures je franchissais la porte du foyer, et prenais la direction des Alpes...
- 3. Les Alpes:
Une fois sorti du foyer, je me dirigeai vers la gare de la ville. J’avais un peu d’argent qui m’avait été donné par le foyer au moment de mon départ aussi je n’eus pas de problème à prendre un train vers Grenoble. Le train que je pris était presque vide. Et tous les passagers descendirent bien avant moi. C’est une fois arrivé sur place que je compris. Avec la guerre toute cette partie de la France avait été ravagée et toutes les installations d’approvisionnement en eau en gaz et en électricité avaient été détruites. Une image post apocalyptique se dégageait de cette région. Dès que je sortis de la gare je fus « accueillis par les habitants du coin. Ils m’expliquèrent qu’ils ne voulaient pas de moi ici et que je devais repartir. Apparemment un grand nombre d’espions et de saboteur étaient venus pendant la guerre et avaient causé de lourds dommages à la région, depuis, toute personne n’étant pas de la région était systématiquement mise à l’écart. Je commençais alors à m’inquiéter. Comment Vay s’en était-elle sorti ? Elle n’était pas du genre à se laisser impressionner ou à abandonner, mais quand même... Abandonnant l’espoir d’être pris en stop je me trouvai une carte de la région et une boussole et pris la direction du point de rendez-vous. Très vite je me retrouvai loin de toute présence humaine. L’exode rural combiné aux différentes guerres avait vraisemblablement vidé les campagnes. Trouver de l’eau ne fut pas un problème. En revanche le problème de la nourriture se posa assez vite. Ne pouvant pas compter sur les rares habitants que je croisais je dus assez vite me mettre à la chasse. Je n’ai pas beaucoup mangé la première semaine, mais je fini par réussir à attraper de quoi me restaurer suffisamment. Et quand je réussis pour la première fois à faire du feu sans briquet, je pus enfin envisager la suite de mon voyage avec confiance.
Un mois plus tard, j’atteignis enfin le village où nous avions fixé notre point de rendez-vous.
J’ai d’abord prudemment essayé d’entrer dans le village. Depuis un mois que je marchais je n’avais croisé que quelques villages, mais à chaque fois j’avais été rejeté par les habitants. Aussi, appréhendais beaucoup mon entrée dans celui-ci. Je ne fus pas déçu, cinq minutes après mon entrée, un groupe d’une dizaine de personnes m’accueillit armé de fourche et d’anciens fusils. « — Qu’est-ce que tu fous là gamin ? — Euh... Bonjour, je m’appelle Tralen et on s’était donné rendez-vous ici avec une amie et... Un coup de feu retentit. Un des hommes avait tiré juste à mes pieds. — T’as pas d’amis ici ! Et personne ne veut te voir ! Dégage ! L’homme en question avait l’air agressif, mais quelque chose dans ses yeux me disait qu’il ne voulait pas vraiment me tirer dessus. Aussi j’insistais un peu. — Nous avions rendez-vous ! Une jeune fille aux cheveux roux ! Les yeux verts ! Elle a dû arriver il y a quelques mois ! Une autre détonation retentit, l’homme avait tiré à nouveau. Plus prêt de mes pieds. Visiblement je m’étais trompé. — Ya personne pour toi ici on t’a dit ! Et si tu croises d’autres gens qui viennent par là tu leurs transmettra le message ! On ne veut plus d’étrangers dans notre village ! Le ton montait et je sentis qu’ils s’énervaient de plus en plus. Prudent je repartis dans l’autre sens. — Bon et bien au revoir... Encore une autre détonation — Non pas au revoir ! À jamais ! Dégage on te dit ! Je me mis à courir.
Je suis resté une semaine autour du village sans savoir quoi faire ni où aller. Au bout d’une semaine j’aperçus une sorte de dessin sur un rocher à côté de la route. Un symbole que j’avais vu plein de fois dessiner par Vay. Intrigué je cherchai autour du rocher d’autres indications qui indiqueraient le passage de mon amie et je finis par trouver une pochette plastique contenant une lettre :
« Tralen, Il n’y a pas beaucoup de monde qui a l’air de passer par ici alors je tente de te laisser ce message ici. Il semble que la région ne soit pas aussi belle et accueillante que ce que tu disais... La guerre a fait bien plus que massacrer des gens et défigurer des paysages apparemment. Les habitants ne m’ont pas laissé entrer dans le village donc je suppose que ça sera pareil pour toi. Dans tous les cas je sais que tu chercheras dans les parages pour me trouver. Je te fais confiance pour ça. Tu vois le lac dont nous avions parlé ? Il est un peu au nord d’ici. À une heure de marche environ. Je m’y suis installé en attendant de savoir quoi faire. J’ai bientôt plus de provision aussi je ne pourrai pas rester jusqu’à ce que tu arrives. Je vais partir chercher à manger quelque part. Même si je ne sais pas trop où... Dans tous les cas je reviendrais un peu après ton anniversaire. Pour t’attendre. Et si je ne te vois pas arriver, je reviendrais tous les deux mois jusqu’à ce qu’on se croise. T’as intérêt à te pointer rapidement... Tu me manques.
Vay
PS : J’ai « emprunté » ce papier et ce stylo dans une maison du village en m’y introduisant la nuit. S’ils t’ont accepté peut t’excuser pour moi auprès des gens du 23 ? Sinon tant pis. PPS : J’ai dû voler... Pour la première fois de ma vie... Je n’aime pas ça.
Ce message m’a énormément rassuré. Jusqu’à présent je n’avais pas de nouvelles de Vay et je ne savais pas si elle avait pu venir jusqu’ici. Je partis sur-le-champ en direction du nord. Je n’avais pas une idée très précise du temps que j’avais pris pour venir ici donc je devais me dépêcher pour ne pas la rater. Malgré tous mes efforts quand j’arrivai enfin au lac, je ne vis qu’un vieux campement abandonné sans personne autour. Un autre message était là :
Je ne peux pas t’attendre plus longtemps je n’ai bientôt plus de provision. Je retourne dans la vallée pour trouver de quoi manger. Je reviendrais d’ici un mois.
Vraisemblablement elle n’avait pas pensé à chasser. Ou pas réussi peut-être. Je lui faisais néanmoins confiance je savais qu’elle se débrouillerait. N’étant pas contraint pas la recherche de nourriture – pour ce que j’avais vu la région regorgeait de gibier et de plantes comestibles – je décidai de m’installer pour l’attendre. Je n’avais rien pour camper aussi pour occuper mes journées je chapardai quelques outils dans le village et m’essayais à construire un abri. Mes premiers essais furent catastrophiques. Cependant je fini par en faire un habitable et quand l’hiver survint, j’étais suffisamment préparé pour le passer sans trop de risques.
Au bout d’un an elle n’était toujours pas revenue. Je l’aurais attendu plus longtemps encore si j’avais pu : j’étais bien installé et j’avais largement de quoi manger. Mais je dus m’enfuir.
Pendant cette année, j’avais essayé de me faire accepter par les gens du village. J’avais besoin d’outils et j’espérais qu’en me voyant régulièrement ils finiraient par tolérer ma présence. Ce fut tout l’inverse. Au fur et à mesure de l’année ma présence les énerva de plus en plus. S’ils m’ignoraient cordialement au début je leurs devint intolérable et presque un an après mon arrivée ils organisèrent une battue pour me chasser et je dus m’enfuir. Je laissais un signe de ma venue à Vay ainsi qu’un message indiquant que je repasserais d’ici un an le temps que les villageois m’oublient. Dans une cache je laissai également tous les vivres que je ne pouvais pas emporter pour qu’elle puisse rester plus longtemps et je disparaissais.
Pendant les deux ans qui suivirent je parcourus là région de villages en villages pour la chercher. À chaque fois je me faisais rejeter par les villageois et à chaque fois je manquais d’y laisser la vie. Au bout d’un an, les seuls contacts avec des êtres humains avaient été si violents que j’avais développé une méfiance animale envers eux. Je retournais donc prudemment vers le lac où j’avais établi mon premier campement pour voir si Vay y était. Quand j’arrivai sur place il n’y avait toujours personne. Cependant, Vay y était visiblement passé et avait laissé une lettre – Je garderai son contenu pour moi – et une pomme posée sur la table indiquait qu’elle n’était pas partie longtemps auparavant. Maudissant le sort qui nous faisait nous rater encore et encore je lui laissais encore un message avec des indications précisent sur la date de ma prochaine venue et je dus repartir car les villageois s’étant rendu compte de mon arrivée revenaient à la charge pour me chasser. Je continuai à la chercher sans succès pendant l’année qui suivi La dernière chose dont je me souviens c’est que j’étais sur le chemin du lac pour être au rendez-vous...
J'arrête de parler et regarde l’infirmière. Pendant toute mon histoire elle m’a écouté sans rien dire et je lui en suis reconnaissant. Je n’ai pas eu de contact avec des humains depuis six ans. Je n’aurai pas supporté une interruption. Elle prends la parole. — Je vois... J’espère que vous vous êtes retrouvés finalement. Même si après vous vous êtes perdu à nouveau... Dans ce cas ça veux dire qu’elle sait peut-être ce qu’il vous est arrivé et qu’elle vous recherche.— J’espère aussi...Tout d’un coup je ressens une grande fatigue. Cette conversation durait depuis trop longtemps et ça m’avait fatigué. Je me rallonge donc dans mon lit pour me reposer et tourne le dos à l’infirmière. — Sur ce, bonne nuit. Faut que je me repose.— Euh dis... Tralen..., je voudrais savoir une dernière chose...Je me retourne pour la regarder. — Tu m’as demandé tout à l’heure si j’avais touché à tes cicatrices. C’est quoi au juste ces cicatrices ?— Elles comptent le nombre d’années qui se sont écoulées depuis ma sortie du foyer. Lors de la battue je me suis entaillé le bras en m’enfuyant et ça a laissé une cicatrice. L’année suivante je suis tombé d’un rocher en fuyant d’un autre village et une deuxième cicatrice s’est faite sur le même bras. J’étais en train de perdre la notion du temps et ça m’a permis de m’y retrouver. Depuis chaque année à la fonte des neiges je me fais une autre cicatrice. C’est aussi une manière de me rappeler qu’il faut se méfier des hommes...— Je vois, merci de m’avoir répondu.Sur ces mots je la vois retourner dans ce qui semble être son bureau. Bon, moi je dors, demain je vais chercher Vay !
Dernière édition par Tralen Ewlakoäl le Mar 8 Juil - 13:14, édité 12 fois |
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Admin
► posts : 140 ► dans la maison depuis : 10/06/2014 ► âge personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Dim 29 Juin - 20:10 | |
| Waaaaaah j'keaffe Bienvenoue |
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Admin
► posts : 113 ► dans la maison depuis : 09/06/2014 ► âge personnage : 16 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Lun 30 Juin - 18:30 | |
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► posts : 146 ► dans la maison depuis : 23/06/2014 ► âge personnage : 22
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Lun 30 Juin - 20:32 | |
| Ah ? Merci ^^ Mon perso étant relativement associable on verra pour l'inverse un peu plus tard :p
Merci Gia :) J'écris la suite dès que possible ^^
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► posts : 79 ► dans la maison depuis : 22/06/2014 ► âge personnage : 20 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Lun 30 Juin - 22:06 | |
| Relativement associable ?
T'inquiète pas, t'es pas tout seul ^^" Mais il faut de tout pour faire un groupe !! |
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Admin
► posts : 113 ► dans la maison depuis : 09/06/2014 ► âge personnage : 16 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mar 1 Juil - 7:17 | |
| Tralen peut très bienle détester, moi je l'aime bien :) Erwan je sais pas encore si c'est le cas.... |
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► posts : 146 ► dans la maison depuis : 23/06/2014 ► âge personnage : 22
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mar 1 Juil - 22:37 | |
| ^^ Merci Erwan toi aussi t'as l'air cool :) Oui Taline Relativement. Avec un peu de temps on peut commencer à pouvoir lui parler ^^
J'écris au fur et à mesure d'ici la fin de cette semaine ou de la suivante ma fiche devrait être faite ;) En passant j'arrive pas à mettre une image dans la fiche on fait comment ? Quand je mets un lien vers une image hébergée ça ne marche pas.
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Admin
► posts : 113 ► dans la maison depuis : 09/06/2014 ► âge personnage : 16 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mer 2 Juil - 13:42 | |
| Dans la fiche, tu as comme code: - Code:
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<img src=".."> (j'ai piqué ce qu'il y avait dans la tienne uniquement) Entre les deux guillemets, tu dois mettre uniquement le lien sans espace, comme ça: - Code:
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<img src="http://i39.servimg.com/u/f39/18/89/41/48/scana10.jpg"> Ce qui donne: Normalement, ton image devrait marcher sans problème, si tu n'y arrive pas, envoie moi l'image par mp, je te la mettrais ^^ J'espère que ma réponse t'as aidé ! |
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► posts : 146 ► dans la maison depuis : 23/06/2014 ► âge personnage : 22
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mer 2 Juil - 14:42 | |
| Arf c'est ce que j'avais fait pourtant ^^ Je réessaierai ^^ |
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Admin
► posts : 140 ► dans la maison depuis : 10/06/2014 ► âge personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mer 2 Juil - 16:55 | |
| Tu héberges ton image en cliquant sur le bouton 'héberger une image' (le dessin d'un polaroid avec une disquette devant dans la barre d'outils de message), puis tu copies le dernier lien dans le code qu'Erwan t'a donné ;) |
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► posts : 146 ► dans la maison depuis : 23/06/2014 ► âge personnage : 22
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mer 2 Juil - 17:30 | |
| Ah ok. Le code j'avais compris tout seul mais j'essayais d'héberger l'image sur un autre site. J'avais pas vu qu'on pouvait le faire directement ici *Boulet* |
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Admin
► posts : 140 ► dans la maison depuis : 10/06/2014 ► âge personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mer 2 Juil - 19:06 | |
| C'est pas grave Tralinou, y'a des gens doués pour t'expliquer ici ;) *part se cacher loiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin* |
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► posts : 146 ► dans la maison depuis : 23/06/2014 ► âge personnage : 22
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Mer 2 Juil - 20:26 | |
| *Cour après Gia en hurlant* "Tu m'as appelé comment ???"
Tralinou on oublie :P Dans le genre surnom débile ya déjà Wawan ça suffit ^^ (Sans offense Erwan hein :p c'est très beau Wawan)
Mais du coup merci à vous deux ;) |
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► posts : 113 ► dans la maison depuis : 09/06/2014 ► âge personnage : 16 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Jeu 3 Juil - 9:23 | |
| Tralinou et Wawan.... On pourrait monter un mauvais boy's band avec des surnoms pareils.... :roooonde: |
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► posts : 79 ► dans la maison depuis : 22/06/2014 ► âge personnage : 20 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Jeu 3 Juil - 16:43 | |
| Tralinou, Wawan et Talinette ? |
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► posts : 146 ► dans la maison depuis : 23/06/2014 ► âge personnage : 22
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Jeu 3 Juil - 17:14 | |
| Et Gigi *_* ou Gianouchette :/ C'est bien Gianouchette :D |
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► posts : 140 ► dans la maison depuis : 10/06/2014 ► âge personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Jeu 3 Juil - 19:08 | |
| Va pour Gianouchette, petit Tralinou :P |
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► posts : 113 ► dans la maison depuis : 09/06/2014 ► âge personnage : 16 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Jeu 3 Juil - 21:37 | |
| Les Quatre Pas Fantastiques ! |
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| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Ven 4 Juil - 16:48 | |
| Les Quatre Directione |
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► posts : 113 ► dans la maison depuis : 09/06/2014 ► âge personnage : 16 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Ven 4 Juil - 19:26 | |
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► posts : 140 ► dans la maison depuis : 10/06/2014 ► âge personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Ven 4 Juil - 19:30 | |
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► posts : 79 ► dans la maison depuis : 22/06/2014 ► âge personnage : 20 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Ven 4 Juil - 19:37 | |
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► posts : 140 ► dans la maison depuis : 10/06/2014 ► âge personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses Ven 4 Juil - 19:41 | |
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| Sujet: Re: Tralen Ewlakoäl - La méfiance est la meilleure des défenses | |
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